lundi 6 juin 2016

Chronique - A comme Association, Tome 5 : Là où les mots n'existent pas

Ce tome constitue le point culminant de l'histoire car il va enclencher l'action qui caractérisera l'épopée de Jasper. Erik L'Homme au commande, il nous fait un bien bel hommage à Pierre Bottero lorsqu'il continue ce récit du Tome 5 au Tome 8.



Résumé provenant du site livraddict'
Alors qu'ils profitent tous les deux du soir de Noël, Ombe et Jasper sont les victimes d'une attaque violente.

C'est un choc terrible pour Jasper, qui se retrouve seul et affaibli.
Déterminé à découvrir l'identité de leurs mystérieux agresseurs, obnubilé par l'idée de se venger, Jasper se lance dans une folle poursuite.
Mais comment atteindre son but quand l'Association vous lâche, et qu'on ne peut compter pour survivre que sur un vampire peureux, une harpie revêche et les livres de sorciers disparus depuis longtemps ?
Il faudra à Jasper beaucoup de courage pour surmonter les obstacles qui se dressent devant lui, à commencer par sa propre colère et son immense chagrin…

 
Cette histoire est vraiment intéressante car elle chamboule tout ce qu'on pensait de l'Association, du caractère de Jasper et nous entraîne dans une folle course-poursuite contre l'inconnue avec un héros vengeur et charismatique que devient Jasper. Nous y découvrirons des obstacles, des points culminants de son aventure. Toujours aussi bourrer du humour mais cette fois-ci avec ce côté triste que nous apprenons au début. Le personnage redouble d'efforts et c'est tant mieux ! Tout simplement, c'est ce Tome qui permet de redonner un nouvel objectif à l'histoire de A comme Association.

  Le ou les personnages restent dans la même trame scénaristique et sont toujours fidèles à eux-mêmes. Cependant, quelque chose de différent arrive à Jasper et celui-ci devient de plus en plus bizarre, mais toujours aussi attachant par sa manière de nous parler et de nous donner son point de vue. Nous ne perdons absolument pas ce qui fait de lui ce qu'il est, cependant on peut noter cette présence de tristesse et cette envie de toujours aller plus loin qui démontre heureusement une évolution tragique, qui caractérise d'ailleurs cette quête qu'il est amené à accomplir.

  Conclusion :
 La plume d'Erik L'Homme est toujours la même tout en ajoutant des éléments importants en hommage à Pierre Bottero (de mon point de vue) et amène un questionnement même des fondements de ce que nous croyons déjà établi. Par exemple, l'Association est-elle toute blanche ? Qu'est-ce que nous avons à apprendre de l'un ou de l'autre ? Il faut savoir que les chapitres sont entrecoupés par des sous-chapitres permettant de donner un suspens, un questionnement et une envie d'en savoir plus. Le rythme est absolument bien écrit malgré quelques petits problèmes liés à une envie de toujours en vouloir plus.

Note 17/20 : Un livre toujours au format trop court mais qui vous prend la main pour nous accompagner dans un périple juché d'embûches et de questionnements. On en veut toujours davantage et c'est ce qui fait le charme flagrant du livre.

(N.B :
Il s'agit d'une chronique subjective, vous pouvez ou non être d'accord avec moi. N'hésitez pas à partager votre point de vue dans les commentaires.)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire